En reprenant à son compte l'affirmation du M. Vaccin du gouvernement, savoir que « les vaccins contre le Covid-19 ne risquent pas d'entraîner l'apparition de nouveaux variants plus dangereux », Franceinfo prend en fait une position plus idéologique que scientifique.
Dans l’exemple ci-dessous, tiré d’un article de Franceinfo, le journaliste interroge Daniel Floret, vice-président du Comité technique des vaccinations, pour savoir si des variants du coronavirus peuvent voir le jour à cause des vaccins.
Le président du Comité technique des vaccinations (CTV), le M. Vaccin du gouvernement, répond que « c’est un fantasme ».
Selon lui, si des variants apparaissent, c’est parce que le virus, en se répliquant dans les cellules de l’organisme qu’il infecte, « commet des erreurs » dans les copies de génome qu’il engendre.
Mais affirmer cela, c’est sortir de la démarche scientifique proprement dite !

Coronavirus. Crédit : Pixabay.
En effet, il est absolument impossible de décider si cette recopie légèrement différente du génome est due au hasard (elle serait une « erreur » de la Nature) ou si elle est mise en œuvre selon des lois très précises mais non encore connues. L'apparition de nouveaux variants ne peut absolument pas être attribuée avec certitude au seul hasard (hasard qui présiderait, selon la théorie de l'évolution, à la sélection naturelle).
Affirmer péremptoirement le contraire, comme le font autant le président du CTV que francinfo, procède d'une opinion, d'une croyance, d'une position idéologique. Cette thèse (la variation est une erreur de recopie du génome due au hasard seul) n'a jamais été démontrée scientifiquement.
Par ailleurs, nous savons aujourd’hui qu'une intelligence diffuse gouverne le moindre des êtres vivants, de l’homme à la plante en passant par l’animal. A tel point que certains chercheurs, de plus en plus nombreux, attribuent de la "pensée" à tout organisme vivant !
Intelligence non identifiée
Sans verser d’aucune manière dans le complotisme ni dans l'irrationnel, on peut raisonnablement concevoir que tout ce qui se passe dans la Nature est le résultat du jeu complexe de nos comportements et de leurs conséquences sur notre environnement et notre planète. Un jeu dont les règles sont ordonnées par cette intelligence non identifiée mais omniprésente.
Dès lors, il n'est pas extravagant de penser que le Nature ne commet aucune « erreur » dans la recopie des génomes du virus. Et qu’elle réagit plutôt très précisément, qu'elle « répond »1 aux actions des vivants selon des lois qui, à ce jour, n’ont pas encore été dévoilées par notre « science ».
Ainsi, les mutations que connaissent les virus pourraient tout à fait avoir comme facteurs déterminants des réactions aux diverses contraintes et influences qu'ils subissent. Et, pourquoi pas, à celles provenant des vaccins ? La pression sélective exercée sur le virus par la vaccination n'accélère-t-elle pas sa mutation jusqu'à éveiller en lui une capacité de résister aux injections conçues pour lui barrer la route ?
Quoiqu'il en soit, il est abusif de décréter que « la vaccination ne conduit pas à l'apparition de variants plus létaux ». En fait, nous ne le savons pas et ne pouvons pas le savoir. Du moins, pas tant que nous n'avons pas recensés TOUS les impacts et TOUS les processus à l’œuvre à TOUT moment dans ces milieux.
Une telle affirmation procède vraisemblablement d'une volonté de rassurer à tous prix à propos des vaccins. Peut-être ceux qui parlent ainsi ont-ils peur de se sentir démunis. Si notre maîtrise scientifique ne peut apporter seule la réponse au défi lancé par l’infection mondiale, alors que faire ?
Pourtant, c'est alors que l'on pourrait se poser les vraies questions, à savoir quels comportements individuels et collectifs mettre en œuvre pour ne pas déclencher les leviers naturels agissant simplement en vue de l'homéostasie planétaire.
- Voir aussi : L’Univers a-t-il un sens ?
1 Il ne s'agit pas, bien évidemment, d'une "punition" ni de quelque autre considération moralisante...