En reprenant à son compte l'affirmation du M. Vaccin du gouvernement, savoir que « les vaccins contre le Covid-19 ne risquent pas d'entraîner l'apparition de nouveaux variants plus dangereux », Franceinfo prend en fait une position plus idéologique que scientifique.
Dans l’exemple ci-dessous, tiré d’un article de Franceinfo, le journaliste interroge Daniel Floret, vice-président du Comité technique des vaccinations, pour savoir si des variants du coronavirus peuvent voir le jour à cause des vaccins.
Le président du Comité technique des vaccinations (CTV), le M. Vaccin du gouvernement, répond que « c’est un fantasme ».
Selon lui, si des variants apparaissent, c’est parce que le virus, en se répliquant dans les cellules de l’organisme qu’il infecte, « commet des erreurs » dans les copies de génome qu’il engendre.
Mais affirmer cela, c’est sortir de la démarche scientifique proprement dite !
En effet, il est absolument impossible de décider si cette recopie légèrement différente du génome est due au hasard (elle serait une « erreur » de la Nature) ou si elle est mise en œuvre selon des lois très précises mais non encore connues. L'apparition de nouveaux variants ne peut absolument pas être attribuée avec certitude au seul hasard (hasard qui présiderait, selon la théorie de l'évolution, à la sélection naturelle).
Affirmer péremptoirement le contraire, comme le font autant le président du CTV que francinfo, procède d'une opinion, d'une croyance, d'une position idéologique. Cette thèse (la variation est une erreur de recopie du génome due au hasard seul) n'a jamais été démontrée scientifiquement.
Par ailleurs, nous savons aujourd’hui qu'une intelligence diffuse gouverne le moindre des êtres vivants, de l’homme à la plante en passant par l’animal. A tel point que certains chercheurs, de plus en plus nombreux, attribuent de la "pensée" à tout organisme vivant !
Intelligence non identifiée
Sans verser d’aucune manière dans le complotisme ni dans l'irrationnel, on peut raisonnablement concevoir que tout ce qui se passe dans la Nature est le résultat du jeu complexe de nos comportements et de leurs conséquences sur notre environnement et notre planète. Un jeu dont les règles sont ordonnées par cette intelligence non identifiée mais omniprésente.
Dès lors, il n'est pas extravagant de penser que le Nature ne commet aucune « erreur » dans la recopie des génomes du virus. Et qu’elle réagit plutôt très précisément, qu'elle « répond »1 aux actions des vivants selon des lois qui, à ce jour, n’ont pas encore été dévoilées par notre « science ».
Ainsi, les mutations que connaissent les virus pourraient tout à fait avoir comme facteurs déterminants des réactions aux diverses contraintes et influences qu'ils subissent. Et, pourquoi pas, à celles provenant des vaccins ? La pression sélective exercée sur le virus par la vaccination n'accélère-t-elle pas sa mutation jusqu'à éveiller en lui une capacité de résister aux injections conçues pour lui barrer la route ?
Quoiqu'il en soit, il est abusif de décréter que « la vaccination ne conduit pas à l'apparition de variants plus létaux ». En fait, nous ne le savons pas et ne pouvons pas le savoir. Du moins, pas tant que nous n'avons pas recensés TOUS les impacts et TOUS les processus à l’œuvre à TOUT moment dans ces milieux.
Une telle affirmation procède vraisemblablement d'une volonté de rassurer à tous prix à propos des vaccins. Peut-être ceux qui parlent ainsi ont-ils peur de se sentir démunis. Si notre maîtrise scientifique ne peut apporter seule la réponse au défi lancé par l’infection mondiale, alors que faire ?
Pourtant, c'est alors que l'on pourrait se poser les vraies questions, à savoir quels comportements individuels et collectifs mettre en œuvre pour ne pas déclencher les leviers naturels agissant simplement en vue de l'homéostasie planétaire.
- Voir aussi : L’Univers a-t-il un sens ?
1 Il ne s'agit pas, bien évidemment, d'une "punition" ni de quelque autre considération moralisante...
Si, comme je le pense, les mutations des virus peuvent aussi être favorisées par la vaccination massive, alors, il faut repenser la stratégie gouvernementale actuelle.
La Nature (qui « gère » la propagation et l’évolution des virus) est plus intelligente et plus puissante que nous. Vouloir la combattre – au lieu de l’écouter, de chercher à la comprendre et de la respecter – ne nous aide pas à sortir rapidement de la crise.
Les vaccins nous ont été vendus comme étant la seule solution pour éradiquer le virus. Visiblement rien ne va comme ils le souhaitent.. Alors on a eu droit aux différents variants, anglais, brésiliens, bretons , indiens et la liste va probablement s’allonger au gré de la non efficacité des vaccins…
mais au fait pourquoi nos têtes pensantes qui se répandent sur les ondes et les antennes n’ont elles pas pensé que les vrais médecins pouvaient soigner avant d’avoir recours aux extrêmes dont personne aujourd’hui ne sait vraiment quel pourront être les conséquences de ces vaccins dans le futur..
Sans doute est-il difficile, pour les esprits rationalistes occidentaux, d’admettre que la Nature ne fait rien au hasard. Et que la prolifération des virus, par exemple, est actionnée par un système de régulation autonome (homéostasie) qui réagit aux activités humaines.
Nous admettons bien que le changement climatique a une origine anthropique. Il peut, lui aussi, être comptabilisé comme un des éléments de ce système de régulation naturel.
L’épidémiologiste suisse Didier Pittet, qui a mené la mission indépendante sur l’évaluation de la gestion de la crise Covid-19 en France, explique les processus qui permettent aux virus de survivre et de se multiplier. Il pointe, sans avoir l’air d’en mesurer toute la portée, un effet secondaire hautement indésirable des vaccinations massives :
« Les virus ont une évolution naturelle et font des variants, sinon ils ne survivraient pas. Le variant Delta est plus contagieux et entraîne peut-être plus de mortalité, c’est tout à fait normal. Pour qu’un virus prenne le dessus sur les autres, il faut qu’il occupe plus de place, qu’il soit plus contagieux. (…) LES VARIANTS QU’ON CRAINT LE PLUS VONT NAÎTRE DANS LES PAYS OU IL Y A LE PLUS DE VACCINATIONS (souligné par moi) parce que c’est une course entre le variant et le vaccin. Le virus sent plus de résistance, a de plus en plus de capacité à se dire : Il faut que je change, sinon je meurs. C’est un instinct de survie, pas de l’intelligence. Les virus sont logistiquement bien faits pour s’adapter. Ce n’est pas une surprise et ça va continuer. »
Et quand il dit : « C’est un instinct de survie, pas de l’intelligence », il nous dit pas comment il se fait que cet « instinct de survie » soit si intelligent puisqu’il est capable de réagir si efficacement à nos tentatives de protection…
https://www.leparisien.fr/societe/sante/covid-19-ce-virus-ne-va-jamais-disparaitre-previent-le-pr-pittet-30-06-2021-YQ5M25H72RE3FHZD5MPXFLR7GA.php
Pour Richard Horton, patron de la revue scientifique « The Lancet », l’humanité entraînée dans une série de confinements est confrontée à une réalité bien plus complexe que celle portée par les médias et le paradigme essentiellement infectieux qui a pris toute la place dans notre monde sous l’appellation de pandémie.
« La crise économique qui s’avance vers nous ne sera pas résolue par un médicament ou un vaccin. Il ne faut rien de moins qu’une relance nationale. Envisager le COVID-19 comme une syndémie [et non une pandémie] invite à une vision plus large, qui englobe l’éducation, l’emploi, le logement, l’alimentation et l’environnement. »
https://www.anti-k.org/2021/02/13/richard-horton-le-covid-19-nest-pas-une-pandemie-2020/
Selon l’épidémiologiste Martin Blachier : « La 4e vague, on ne l’évitera pas, même si tout le monde se vaccine. Le vaccin est trop peu efficace sur la transmission pour l’éviter. Des données israéliennes qui sont sorties le 6 juillet montrent que les vaccins ne sont efficaces qu’à hauteur de 64 % sur la transmission. Mais il faut que tout le monde se vaccine pour éviter les formes graves. »
In « ledepeche.fr » du 07/07/2021.