Risques sanitaires

Alerte sur les risques du vaccin Gardasil contre le cancer du col de l’utérus


Par Jean-Luc Martin-Lagardette

Michèle Rivasi, députée européenne et vice-présidente du groupe des Verts/ALE au Parlement européen, a organisé une conférence de presse ce mercredi 2 avril 2014 à Paris. Objectif : alerter sur les risques du vaccin Gardasil contre certains cancer du col de l’utérus.

La députée européenne Michèle Rivasi. Photo : Pandémie du Nouveau Monde.

La députée européenne Michèle Rivasi.
Photo : Pandémie du Nouveau Monde.

En l’espace de 7 ans, près de 2 millions de jeunes femmes âgées de 13 à 26 ans ont reçu au moins une dose de ce vaccin, remboursé à hauteur de 65 % par la Sécurité sociale… alors même que la preuve de son efficacité n’a toujours pas été donnée.

En effet, tout porte à croire que les études cliniques du Gardasil n’ont pas été réalisées dans les règles de l’art. Normalement, pour évaluer son innocuité, on compare un traitement à un placebo. Or, dans le cas de ce vaccin, le « placebo » utilisé n’était pas autre chose que l’adjuvant du vaccin.

L’Agence française de sécurité sanitaire des produits de santé (Afssaps, aujourd’hui Ansm) a d'ailleurs inscrit le Gardasil sur sa liste des médicaments sous surveillance après la crise du Mediator.

Aujourd'hui, en Europe, de nombreuses jeunes femmes, âgées de 18 à 24 ans, sans antécédents médicaux, sont affectées de maladies très invalidantes concomitantes à la vaccination.

Les objectifs de vaccination du Plan cancer contestés

Nombreux aussi sont les lanceurs d'alertes, chercheurs, médecins et professionnels de santé qui s’opposent au principe de l’objectif inscrit dans le Plan cancer annoncé par François Hollande le 4 février dernier, qui est de doubler la "couverture vaccinale" contre le cancer du col de l'utérus d'ici 2021. Parce que :

- le cancer du col ne constitue plus en France un problème de santé publique (1,7 % des cancers) ;

- le vaccin n’est efficace que contre les infections causées par une partie des souches du virus : le Gardasil ne contient les antigènes que des souches de type 6, 11, 16 et 18 et l’autre vaccin, le Cervarix, de 2 souches. Or, les infections par les souches 16 et 18, érigées en épouvantails par les industriels, semblent plus rares en Europe. A noter que plus de 100 souches existent, dont 18 considérées à haut risque oncogène ;

- il n’existe, à ce jour, aucune preuve d’efficacité de ce vaccin contre l’apparition d’un cancer du col ! 20 ans de recul seraient encore nécessaires pour obtenir ces preuves, or, la durée de la protection vaccinale est limitée dans le temps ;

- la présence d’aluminium comme adjuvant est très problématique, comme le disent plusieurs scientifiques. L’aluminium migre dans l’organisme et atteint le cerveau, où il s’accumule. Il y a de nombreux effets indésirables constatés : décès, convulsions,

syncopes, syndromes de Guillain-Barré, myélites transverses, paralysies faciale, syndromes de fatigue chronique, maladies auto-immunes, embolies pulmonaires, myofasciites à macrophages, pancréatites ;

- l’efficacité du frottis classique pour dépister le cancer du col ;

- face à ces risques, l’Autriche a refusé d’inclure ces vaccins dans le calendrier vaccinal, le Japon ne recommande plus cette vaccination, de nombreuses contestations existent dans d’autres pays ;

- les vaccins proposés atteignent des prix record : la dose de Gardasil coûte 123,44 euros, soit 370,32 euros pour les 3 injections nécessaires. Ce coût pourrait être majoré, si des rappels s’avéraient nécessaires. En effet, on ignore la durée de la protection de cette vaccination initiale. La période « de rattrapage » pourrait générer un coût pour la sécurité sociale de 926 M° d’euros. Les années suivantes, le coût annuel serait de 148 M° d’euros.

- Une campagne de communication agressive et indécente est engagée. Des campagnes de lobbying et de publicité agressives sont menées par les laboratoires, qui jouent sur les peurs et la culpabilité, en particulier des mères : “Protéger sa fille, c’est ce qu’il y a de plus naturel pour une mère”. L’une de ces publicités a d’ailleurs été interdite par l’Agence du Médicament en août 2010 pour « manque d’objectivité », pouvant « induire le prescripteur en erreur ».

Appel à moratoire

Ce même 2 avril, quatre associations (E3M, Revahb, CNMSE et Amalyste) ont lancé un appel à moratoire contre la généralisation de la vaccination contre le papillomavirus, l’estimant contraire à l’intérêt public.

Elles demandent à la ministre de la santé de « surseoir à sa décision d’étendre la vaccination contre le papillomavirus et diligenter au plus vite des études indépendantes sur l’opportunité de cette vaccination. »

Selon elles, les vaccins contre le papillomavirus, présentent un bénéfice/risque défavorable : « Vouloir étendre cette vaccination à l’ensemble des jeunes filles, c’est :

- prendre un risque important malgré les nombreuses alertes sanitaires internationales ;

- pour une couverture partielle, car elle ne concerne que 2 à 4 souches de virus ;

- pour une efficacité inconnue à court et à long terme.

Alors que :

- le cancer du col de l’utérus représente 0,7 % de l’ensemble des décès par cancer, tous sexes confondus, soit moins de 1000 décès par an ;

- la meilleure prévention du cancer du col de l’utérus, de l'avis même des autorités sanitaires, est la généralisation du dépistage par frottis. Il réduirait de 80 % le nombre de décès. Il permet de surveiller l’ensemble des souches de papillomavirus, et continuera donc à être utilisé et largement promu.

- La vaccination au Gardasil induit un coût prohibitif pour la sécurité sociale, s'établissant à près de 1 Md d’euros sur les 4 premières années.

De plus, la vaccination donne un sentiment illusoire de protection. Les médecins craignent que les jeunes filles se dispensent alors du frottis, ce qui pourrait générer une augmentation du nombre de cancers du col de l’utérus.

> Voir également ce dossier sur le Gardasil, réalisé par notre ancienne collaboratrice Pryska Ducoeurjoly, paru dans Néo Santé.

 

 

 

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