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J-L Martin-Lagardette : je suis interviewé à propos de mon roman par Joëlle Verain, de IdFM radio

Joëlle Verain, qui anime l’émission « Au delà du miroir » sur IdFM radio, a lu avec attention mon livre « La Dame au millepertuis » et a voulu m’interviewer. Une heure de conversation sur des thèmes actuels à écouter sans modération.

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« La Dame au millepertuis », un cocktail de thèmes sensibles (amour, dépression, féminisme, science et religion, place des médecines douces dans le système de santé, etc.) qui peuvent toucher celles et ceux qui s'appliquent à voir au delà des apparences  :

« Rien ne prédestinait Laure-Anne, issue de la petite bourgeoisie catholique, à devenir la cible des autorités sanitaires et une figure emblématique des défenseurs des médecines douces.
Et personne ne pouvait deviner qu’elle allait en outre bousculer le dogme le plus tenace de la principale religion de France : la masculinité de l’incarnation divine.
Le député-narrateur du roman fut intrigué puis bouleversé par sa rencontre avec Laure-Anne.
Placé par sa fonction au cœur de l’action publique, nul mieux que lui ne pouvait témoigner de l’impact que peut avoir sur la société le choix d’une âme humaine qui choisit, en toute simplicité, de se donner à l’Amour. »

Joëlle Verain, qui m’interroge, anime l’émission « Au-delà du miroir ». La première émission « Au-delà du miroir » date de 1986. Plusieurs animateurs et animatrices se sont succédés autour de la spiritualité, de l’ésotérisme, la parapsychologie. Cette émission a pour but de réfléchir sur de nombreuses questions existentielles comme notre place sur cette Terre, « la vie après la mort » mais aussi sur les schémas de conscience émergents, sur les civilisations disparues ou l’ufologie.

> Erratum : Spinoza n'était pas protestant, comme suggéré dans l'émission, mais juif marrane.

 

La Dame au millepertuis

Présentation de mon dixième livre, qui est aussi mon premier roman. Et le second en auto-édition.

La Dame au millepertuis : un cocktail de thèmes sensibles (amour, dépression, féminisme et religion, place des médecines douces dans le système de santé, etc.) qui peuvent toucher celles et ceux qui s'appliquent à voir au delà des apparences. Et qui croient au merveilleux.

« J’ai écrit ce roman pour exorciser le vide et la douleur laissés en moi par la brutale disparition de ma mère alors que j’avais à peine trois ans.

Chaque jour de mon existence a été une lutte pour survivre à cette cruelle absence. Plusieurs fois, j’ai même failli y laisser ma peau. 

Sans le socle de cet amour inconditionnel qui m’aurait permis de m’épanouir, j’ai cherché partout une mère alternative, butinant ici ou là des calices charmeurs, mais éphémères. Ils furent des succédanés, enchanteurs souvent, déchirants parfois, mais ils n’ont jamais apaisé ma soif.

Un jour, par une grâce inouïe que j’ai racontée ailleurs, j’ai pu enfin m’abreuver à la Source.

J’ai alors compris, émerveillé, que tout était déjà là, en moi. Je n’avais rien à attendre du monde, ni de quiconque ! Cet amour, dont j’ai été atrocement sevré, je pouvais moi-même le ressusciter, lui redonner une deuxième chance. Tout a concouru alors pour me permettre de réaliser ce rêve : recréer une tendresse absolue qui satisfasse autant mon intelligence que mon cœur.

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Cette résurrection, j’ai eu besoin d’en témoigner, de la présenter au monde, sous la forme de cette fiction. Je l’ai fait essentiellement pour moi et pour ma mère, sous la pression d’une incoercible nécessité intérieure. Et avec une joie très douce.

En même temps, j’y ai greffé mes convictions, mes marottes, mes espérances.

En avais-je le droit ? Pouvais-je légitimement faire endosser à ma mère trop tôt disparue, et donc sans moyen de s’y opposer, mes propres aspi-rations et croyances ?

Je m’y suis senti autorisé au nom de deux de mes plus chères valeurs, la liberté de création et l’amour. Valeurs auxquelles – d’après ce que j’ai pu savoir d’elle – maman adhérait, et avec flamme.

Comment ce roman sera-t-il reçu ? C’est toi, lecteur, qui lui dictera sa fortune. »