Mort le 18 décembre dernier, le dramaturge et homme politique tchécoslovaque puis tchèque Vaclav Havel a marqué son temps. Théoricien et militant de « la vie dans la vérité », il était un chantre de l’éthique et de la responsabilité individuelle.
Dans ce texte « Notre responsabilité commune » qui faisait partie d’un discours intitulé « La politique et la conscience », paru dans « Essais politiques » (Calmann-Lévy, 1989), il évoque ce qui serait à son avis « une solution douée de sens pour l’homme de l’Europe occidentale, confronté aux dilemmes politiques du monde actuel et qui hésite sur le parti à prendre » :
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Et il continue en écrivant : « Vous trouverez sans doute cela très général, vague et chimérique, mais je vous assure que, malgré leur apparence naïve, ces paroles sont ancrées dans une expérience fort concrète du monde, une expérience qui n’a pas toujours été facile. Si on veut bien me passer l’expression, je sais ce que je dis ».
Oui, il sait ce qu’il dit, lui qui fut censuré par le régime communiste et qui fut l’une des figures de proue de la révolution de velours qui mit fin à ce régime, avant de présider aux destinées de son pays...
> Voir aussi : "L’amour et la vérité, valeurs à ressusciter ?"