Schizophrénie bien française : la Miviludes continue à clamer que les médecines douces et les techniques de développement personnel sont des « dérives sectaires ». Or, un nombre croissant de Français y ont recours. Et Pole Emploi n’hésite plus à les reconnaître officiellement.
Pole Emploi a créé (juin 2011) dans le fichier ROME (Répertoire Opérationnel des Métiers et des Emplois) la fiche n°K1103 pour le Développement Personnel et bien-être de la personne. Elle inclut le descriptif sommaire de l´activité, ainsi que différentes appellations qui entrent dans ce domaine. On y retrouve, entre autres : sophrologue, selaxologue, énergéticien, intervenant en kinésiologie, conseiller en reiki, conseiller en développement personnel, coach en développement personnel.
« C´est une avancée certaine au niveau de la France, de la reconnaissance de nos activités professionnelles, un vrai premier pas, écrit le site espace-renaître, spécialisé dans la vente de formations de ce type. Nous commençons enfin à avoir une reconnaissance dans ce domaine professionnel. Ce qui signifie bien que les choses évoluent et que les esprits s´ouvrent maintenant vers des domaines qui étaient considérés auparavant comme faisant partie d´illuminés et de charlatans. Si Pole Emploi a ouvert cette section, c´est qu´il y a une certaine demande et que c´est aussi synonyme d´avenir car il est évident que dans notre société de stress, le domaine du bien-être va évoluer. Il faut ainsi s’y préparer, s´orienter, se former afin de pouvoir, si c´est là notre voeu, rebondir sur une opportunité professionnelle qui sera en adéquation avec notre façon de voir les choses, de pouvoir aider autrui tout en vivant de notre passion ».
La Miviludes reste campée sur ses positions alarmistes. Elle continue à diffuser sa prose stigmatisante contre ces nouvelles approches. La plupart des formations citées dans la fiche de Pole Emploi font l’objet d’attaques récurrentes de cet organisme officiel de discrimination (qui refuse tout débat ou enquête contradictoire), notamment dans son dernier rapport 2010 qui contient de nombreux passages sur les « dérives sectaires dans le domaine de la santé ».
> Voir aussi : Comment le pouvoir prépare les prochains scandales sanitaires.