Pourquoi Sylvie Simon contestait l´efficacité du vaccin contre la grippe


Par Jean-Luc Martin-Lagardette

La journaliste et auteure Sylvie Simon est décédée ce vendredi 8 novembre 2013, à l´âge de 85 ans. L´été dernier, je lui avais demandé de réagir à cet article paru dans Ouvertures sur l´efficacité du vaccin contre la grippe. Sa réponse, caractéristique de son style et de son érudition, n´avait encore jamais été publiée. La voici dans son intégralité.

 

> La journaliste Syvlie Simon est décédée.

 

> Présentation dans Ouvertures : Sylvie Simon, une plume acérée contre l’anesthésie générale (mars 2012).

 Sylvie Simon.

« J´ai bien relu les arguments de Madame Meslé qui sont loin d´être convaincants.

Les figures montrent bien le début de la mortalité entre 1925 et 1935, alors qu´il n´y avait pas de vaccin, puis une reprise durant les années de guerre, puis une baisse spectaculaire à partir des années 1965, alors que la vaccination de masse n´existait pas.

 

Les pouvoirs publics essaient de nous faire croire qu’il y aurait des milliers de décès imputables à la grippe chaque année, mais ces décès concernent la plupart du temps des personnes déjà atteintes d’autres maladies ou dont l’état général est très délabré par l’âge ou par des pathologies chroniques de plus en plus nombreuses. A leurs yeux,  la vaccination réduit de 50 % les risques de mortalité chez les gens âgés en hiver. Nombre d’études, citées à tout bout de champ, l’affirment. Or il s’agit là d’une impossibilité absolue et donc d’un énorme mensonge car la mortalité par la grippe, qui atteint son point culminant en janvier-février, n’est responsable que de 5 % de la mortalité des gens âgés en hiver.

 

Aussi, l’affirmation que le vaccin « diminue de moitié et même plus les risques mortels » est parfaitement ridicule.

Ils ignorent certainement toutes les publications médicales qui leur prouveraient pourtant que les dépenses pour ce vaccin sont parfaitement inutiles.Une seule équipe de chercheurs, celle du Dr Lone Simonsen, de l’université George Washington aux États-Unis, a découvert que ces statistiques ne peuvent être correctes. « Que le vaccin contre la grippe épargne 10 fois plus de morts que la maladie elle-même n’en occasionne n’est pas possible », affirment-ils à juste titre. Personne d’autre que cette équipe ne semble avoir analysé correctement ces statistiques.Les gens âgés sont la cible préférée des médias qui semblent ignorer toutes les études qui discréditent ce vaccin. Le journal médical The Lancet Infectious Diseases a confirmé que des erreurs dans les études ont conduit à « beaucoup exagérer ses bénéfices », et qu’il n’existe pas assez d’évidence pour savoir à quel point ce vaccin peut parfois sauver des vies, « ni même s’il en sauve une seule ».

 

Ainsi, au Royaume-Uni, le 25 Septembre 2007, le journal anglais The Guardian titrait  : « Le vaccin contre la grippe n’est sans doute pas utile pour les patients âgés ». Et Sarah Boseley, journaliste médicale du journal, se référant à un rapport paru dans le The Lancet Infectious Diseases, ajoutait  : « La vaccination contre la grippe, qui coûte au gouvernement environ 150 millions de livres par an, peut ne pas sauver une seule vie de gens âgés, objets d’intensives campagnes annuelles ». Le ministère de la Santé de ce pays qui n’a pas contesté ces études est loin d’être le seul, car il a déclaré  : « Le but de notre politique pour la grippe est d’empêcher ceux qui courent des risques de maladies graves ou un danger de mort d’attraper la grippe. » Ainsi, pour le grand profit des laboratoires, le vaccin continue d’être injecté.

 

Le Dr Simonsen a également signalé que l’augmentation massive des vaccinations contre la grippe depuis 1980 n’a pas du tout fait diminuer la mortalité chez gens âgés, au contraire. En effet, ce sont ceux qui ont plus de 70 ans et qui sont en mauvais état de santé qui courent le plus de risques. Or, les essais menés pour savoir si le vaccin est efficace consistent à donner à un nombre égal de personne le vaccin ou un placebo, mais les sujets sont en général en bonne santé et plus jeunes que 70 ans. Le plus important de ces essais a été mené en Hollande au début des années 1990 et a prouvé que l’efficacité du vaccin diminuait de 23  % chez les gens âgés. Le Dr Simonsen pense que cela est sans doute dû au déclin de la réponse immunitaire à cause de l’âge, et une autre étude a montré que ceux qui ont plus de 65 ans ne produisent plus qu’un quart des anticorps de la grippe. Affirmer que le vaccin « protège tous les gens âgés » confirme donc que tout est mensonge sur ce sujet.

 

Ainsi, aux États-Unis, la couverture vaccinale contre la grippe est passée de 15  % de la population en 1980 à 65  % actuellement, sans aucune diminution des décès dus à la grippe. Cette découverte est majeure et significative, mais on pense tout de même qu’il faut mener des études complémentaires pour savoir si le vaccin est efficace pour ces gens et, entre-temps, la vaccination va se poursuivre car « même un vaccin peu efficace est meilleur que pas de vaccin du tout ». Excepté le profit des laboratoires, il est difficile de savoir pourquoi.

 

Le problème est exactement le même en France où l’on peut aisément imaginer ce que dépense l’industrie pharmaceutique pour le matraquage publicitaire dont les médias se font les complices. Certains sont écœurés de ces manières scandaleuses, mais d’autres, tel un troupeau, obéissent sans se poser aucune question sur la nécessité de ce vaccin.

 

Tandis que ces pouvoirs publics prétendent essayer par tous les moyens de réduire le déficit gigantesque de la Sécurité Sociale, tout en nous menaçant de mort si nous ne sommes pas vaccinés, personne ne semble attacher la moindre importance aux publications médicales qui leur prouveraient pourtant que les dépenses pour ce vaccin sont parfaitement inutiles.

 

Déjà, le 10-8-1974, The Lancet publiait les résultats d’une étude faite sur 50 000 employés des postes vaccinés contre la grippe  : « Les résultats jusqu’à présent obtenus démontrent que l’offre annuelle d’une injection du vaccin dans une vaste industrie n’a pas entraîné une réduction significative de la maladie. » Au Japon, où la vaccination de masse contre la grippe pour les enfants des écoles a été rendue obligatoire en 1976, programme unique au monde qui devait supprimer toute épidémie de grippe, le pourcentage des personnes atteintes par la grippe est passé de 5 pour 100 000 à 60 pour 100 000. Ces chiffres montrent non seulement une absence totale d’effet protecteur de la vaccination, mais plutôt un effet aggravant.

 

Et les travaux menés par l’Institut national des Allergies et des maladies infectieuses sur les courbes de mortalité aux États-Unis de 1968 à 2001 ont conclu que la généralisation des vaccinations n’a pas diminué la mortalité dans tous les groupes d’âge, y compris les gens âgés, comme l’a précisé Lone Simonsen dans les Archives of Internal Medicine. Alors que l’incidence vaccinale est passée de 20  % en 1980 à 65  % en 2001, la mortalité est restée la même alors qu’on espérait une baisse des décès d’au moins 40  %.

 

En 1994, Le BEH (Bulletin épidémiologique hebdomadaire) a publié une évaluation de l’efficacité du vaccin antigrippal en 1995, parmi les appelés d’une unité basée à Montlhéry. Cette étude a conclu que la couverture vaccinale ayant été de 24  % pour un premier groupe et de 84  % pour le second, « aucune différence significative d’incidence n’a été observée ».

 

Deux ans plus tard, le Dr Fabrice Carrat de l’Inserm nous prévenait qu’une expertise collective, pilotée par l’Inserm, avait conclu à l’inanité de l’argument économique pour la promotion de la vaccination des actifs contre la grippe. « Les sept jours d’arrêt de travail supposés inéluctables lors d’une grippe sont loin de refléter la réalité ». Il concluait que la perte de production n’excède pas quatre jours, d’autant qu’un quart des malades ne s’arrête pas du tout[1].

 

Quant au Dr J. Anthony Morris, virologiste et ancien chef du contrôle des vaccins qui travaille avec la FDA, il est catégorique  : « Il n’existe aucune preuve que le vaccin contre la grippe soit utile. Ses fabricants savent bien qu’il ne sert à rien, mais ils continuent néanmoins à le vendre. »

 

Et le 2 avril 1998, Panorama du médecin remarquait à son tour  : « Le vaccin est de toute évidence très peu efficace ». D´ailleurs, très peu de médecins sont vaccinés contre la grippe et Médecine et enfance de novembre 1997 s’interrogeait à ce sujet  : « Alors qu’ils sont d’excellents avocats de la vaccination auprès de leurs patients, les médecins ne semblent pas, en revanche, être convaincus de son utilité pour eux-mêmes ». Comme on les comprend  ! Ils sont bien placés pour savoir que ce vaccin est inutile et dangereux.

 

Dernièrement, s’est tenu à Rome un congrès international appelé « Projet Cochrane », afin de faire le point sur la vaccination contre la grippe depuis 37 ans. Dans le rapport qui regroupait 51 études sur 260 000 enfants, les chercheurs ont conclu qu’il n’existait pas la moindre preuve que la vaccination des enfants entre 6 et 23 mois avait une quelconque efficacité. Et d’après 25 études comprenant 60 000 adultes, le groupe Cochrane a estimé que la vaccination réduisait le risque de grippe d’à peine 6  %, pour les personnes en bonne santé.

 

Quant aux gens âgés, après avoir passé en revue 64 études, le groupe Cochrane a conclu qu’aucune étude ne permettait de constater l’efficacité du vaccin[2].

 

Une autre étude, menée afin de déterminer si l’incidence de la grippe avait diminué dans l’Ontario après l’introduction d’une campagne d’immunisation gratuite pour 12 millions d’individus en 2000, et parue dans le journal médical américain Vaccine du 5 avril 2006, a abouti aux mêmes conclusions. Tous les cas de grippe advenus entre 1990 et 2005 ont été évalués et le Dr Dianne Groll, qui a mené cette recherche à l’Université d’Ottawa, a constaté que lorsque la campagne a commencé en 1990 l’incidence s’élevait à 109 cas par 100 000 personnes. Or, après le début de la campagne, l’incidence était montée à 164 cas. Ainsi, en dépit de cette intense vaccination, l’influence de la maladie n’avait pas diminué, bien au contraire  : « Cette campagne a coûté aux contribuables de l’Ontario plus de 200 millions de dollars, sans pour autant diminuer l’incidence de la maladie ».

 

Le 2 mai 2006 le National Post d’Ottawa reprenait la nouvelle et titrait  : « Le vaccin contre la grippe n’a pas réduit le nombre de cas alors que cette campagne a coûté beaucoup d’argent. » Il faut déplorer que ces constats, qui montrent l’inutilité du vaccin, n’insistent pas davantage sur leur nocivité puisque plus on vaccine, plus les cas augmentent.

 

En France, il est difficile d’évaluer le coût de nos campagnes de vaccination antigrippale, mais il représente aussi une fortune, d’autant que les effets indésirables ne sont pas négligeables. Il serait donc indispensable de connaître le coût des maladies engendrées par le vaccin afin de l’ajouter au prix de la vaccination. Mais ceci est impossible car bien des accidents ne sont jamais signalés et dans les cas de décès, on établit rarement le lien entre le décès et le vaccin.

 

Ainsi, au cours de la semaine du 16 au 22 octobre 2006, quatre personnes, âgées de 53 à 76 ans, sont décédées en Israël. Toutes avaient été vaccinées la même semaine contre la grippe avec le vaccin fabriqué par le laboratoire Sanofi-Aventis. Le ministre de la Santé israélien a immédiatement suspendu la vaccination, mais à peine deux jours plus tard il annonçait  : « On n’a trouvé aucun lien entre cette tragédie et la vaccination anti-grippale ». On peut ainsi juger du sérieux de cette expertise-éclair pour déterminer les causes des décès, d’autant que si l’on ne cherche pas, il existe peu de chance de trouver. Et sans attendre le rapport des experts que le fabricant devait envoyer sur place, le Pr. Manfred Green du CDC d’Atlanta, a déclaré, tout aussi rapidement, qu’il n’existait aucun rapport entre ces quatre décès et le vaccin. En France, dès l’annonce des décès, Xavier Bertrand, ministre de la Santé, a saisi l´Agence française de sécurité sanitaire des produits de santé (Afssaps) afin d’évaluer très rapidement la situation. Respectant les deux jours considérés comme un délai raisonnable pour ce genre d’expertise à distance, le 24 octobre 2006, nous apprenions que  : « Le ministère de la Santé et de la Solidarité maintient la campagne de vaccination anti-grippe en France », car cette réunion a permis de confirmer que « rien n´indique que ces décès soient liés au vaccin et qu’aucune situation similaire à celle connue en Israël n’a été à ce jour rapportée en France ni dans d’autres pays. »

 

Quelques points importants


Lorsqu’on analyse en détail cette affaire pour expliquer ces décès, il existe de nombreuses affirmations qui devraient être examinées et que personne n’a encore  relevées  :

 

Premièrement, les décédés « souffraient tous de problèmes chroniques, de maladies cardiaques ou de diabète ». Cette vaccination est administrée à des sujets à hauts risques, cardiaques ou respiratoires, car on prétend les protéger à cause de leur fragilité. Or, c’est à présent ce que l’on évoque pour expliquer ces décès.

 

Ensuite, les décédés avaient été vaccinés l’année précédente « sans aucun problème ». Les autorités n’ont-elles jamais entendu parler de la goutte d’eau qui fait déborder le vase  ? Le Dr C. White avait déjà publié une mise en garde contre les immunisations à répétition et leurs possibles effets adverses[3]. Et, dans Le Concours médical du 12 octobre 1996, le Dr C. Knippel partageait cette inquiétude au sujet « d’une vaccination contre une maladie non mortelle qui est appelée à être répétée tous les ans ».

 

Enfin, « Aucune situation similaire à celle connue en Israël n’a été à ce jour rapportée en France ni dans d’autres pays ». Notre ministre de la santé a-t-il oublié qu’entre le 9 et le 20 janvier 2004, 17 personnes âgées de plus de 90 ans, toutes vaccinées contre la grippe, ont manifesté des symptômes pulmonaires disparates, et 9 d’entre elles sont décédées de la grippe  ? Philippe Blanchard, directeur de la Ddass, n’a rien trouvé de mieux à dire à ce sujet que « chez les personnes âgées, le vaccin est peu actif ». Nous sommes ravis de l’apprendre, étant donné les campagnes éhontées faites en sa faveur, mais s’il est « peu actif » pour protéger de la grippe, il est particulièrement actif pour tuer en toute légalité.

 

Notre ministre a-t-il aussi oublié qu’entre le 13 et le 27 février 2005, 13 personnes âgées de 82 à 99 ans, toutes récemment vaccinées contre la grippe, sont toutes décédées dans une maison de retraite à Faulx, près de Nancy  ? Selon le directeur départemental des affaires sanitaires et sociales, Philippe Michel, joint par l´AFP, huit de ces personnes « ont été victimes de la combinaison d´un virus de la grippe et d´une bactérie de type pneumocoque ». Les cinq autres sont décédées de mort naturelle, par hasard, comme les victimes en Israël. Cinq personnes décédées en dix jours de « mort naturelle » dans le même établissement, cela ferait un bon départ pour n’importe quel auteur de romans policiers, surtout si elles s’ajoutent à huit autres décès « non dus à une mort naturelle » durant la même période.

 

Quant aux autres pays, évoqués par notre ex-ministre de la Santé, en janvier 1998, 31 personnes sont décédées de la grippe dans un établissement médico-social de Zurich[4]. La plupart des pensionnaires ayant été vaccinées à l’automne, n’importe quelle personne sensée se demanderait si le vaccin n’a pas de rapport avec ces décès massifs.

 

Mais si l’on a parlé de ces cas, c’est parce qu’ils étaient groupés dans des maisons de retraite. On ne parle jamais des cas isolés, pourtant très nombreux, car on établit rarement le lien entre le décès et le vaccin, et bien des accidents ne sont jamais signalés, ou sont bien vite étouffés. Ainsi, en 1999, un matin, plusieurs chaînes d’informations ont signalé que Jean Marais venait d’être hospitalisé pour de graves troubles respiratoires après la vaccination contre la grippe, administrée la veille. L’information fut reprise par plusieurs radios et certaines chaînes au Journal télévisé du déjeuner, mais, dès le soir, la censure était intervenue et la mention de la vaccination anti-grippe avait été soigneusement retirée. Jean Marais luttait contre la mort « pour une raison inconnue ».

 

En France, la plupart des dirigeants de la santé, ministre et autres, ou bien ne lisent pas les journaux ou bien souffrent d’amnésie. J’ai souvent dénoncé les incohérences de notre « gouvernance », comme aimait à l’appeler Jean-Pierre Raffarin, mais suis toujours stupéfaite de constater à quel point elles se répètent.

 

Le Dr William Frosehaver, qui fut président du comité d’accréditation médicale pour l’État de l’Illinois, professeur associé de médecine préventive et de santé communautaire à l’École de Médecine de l’Université de l’Illinois et qui a pratiqué la pédiatrie pendant plus de 30 ans, estimait que « Le risque de souffrir de complications sérieuses provenant des vaccins contre la grippe est beaucoup plus grand que la grippe elle-même. »

 

À son tour, alors qu’il était beaucoup plus indépendant de l’industrie pharmaceutique qu’il ne l’est à présent, le CDC indiquait en 1977  : « L’évidence suggère que les personnes qui sont vaccines contre la grippe ont approximativement 10 fois plus de chance de contracter le syndrome de Guillain-Barré que ceux qui n’ont pas été vaccinés. »

 

Les services de santé français ne peuvent ignorer les centaines de publications scientifiques, évidemment indépendantes des lobbies pharmaceutiques, qui tirent la sonnette d’alarme, mais, comme le disait déjà Chamfort  : « En France, on laisse en repos ceux qui mettent le feu et l’on persécute ceux qui sonnent le tocsin ».

 

Pas plus que les constats de non-efficacité du vaccin, ces mises en garde n’ont guère empêché les auteurs du Guide des vaccinations d’affirmer  : « La grippe constitue un problème majeur de santé publique contre lequel nous ne disposons que d’une arme opérationnelle  : la vaccination. »

 

Le guide se garde bien de nous avertir qu’outre les virus de la grippe, le vaccin contient des antibiotiques, des protéines de poulet, du thiomersal, dérivé du mercure très toxique, et du formaldéhyde, classifié dans le même groupe de drogues que le cyanure et l´arsenic, qui crée également des dommages dans certaines protéines des cellules comme les enzymes, microtubules et autres, et il semblerait même qu’il peut détériorer l’ADN, accroître l’activité carcinogène et générer des effets mutagènes. Toutefois, ce vaccin est l’un des rares ne contenant pas d’aluminium.

 

À son sujet, le Dr Hervé Staub a envoyé une lettre au Médecin Conseil de la CPAM de Strasbourg, pour lui signaler que cette vaccination n’est pas dénuée de risques, « non seulement à cause de certains adjuvants contenus dans l´un ou l´autre de ces vaccins, mais aussi pour des raisons liées à la constitution du vaccin lui-même. Ce dernier aspect est éclairé par les travaux du Prix Nobel de Médecine 2006 sur les ARN doubles brins. En effet, ces ARN bloquent certains gènes sur la chaîne d´ADN. Or, le vaccin anti-grippe est constitué de fragments d´ARN doubles brins. Il risque, par conséquent, de bloquer certains gènes du receveur. Ce risque va être accentué chez les personnes âgées dont la fonction cellulaire est souvent fragile, avec blocage de certains gènes déjà déficients. D´où l´installation d´un fonctionnement perturbé des cellules dont les neurones. Ce mauvais fonctionnement provoqué des neurones peut très bien constituer l´un des paramètres contribuant à l´éclosion grandissante de la maladie d´Alzheimer. »

 

On comprend mieux ces dérives lorsqu’on apprend que, d’après le groupe de recherche indépendant Datamonitor, les projections du marché mondial de la grippe saisonnière devrait progresser de 2,8 milliards de dollars en 2008/2009 à 6,3 milliards en 2018/2019. Le principal bénéficiaire serait Sanofi-Aventis. Ces chiffres parlent d’eux-mêmes et ces « espoirs » expliquent l’omerta qui règne sur le sujet.

 


[1] Panorama du médecin, 13 février 1996 - n° 4356)

[2] The Cochrane Database of Systematic Reviews « Vaccines for preventing influenza » (1-2006).

[3] Ann. Int. Med 1974 – (vol. 81 p 584).

[4] Le Quotidien du médecin, 13 février 1998.

 

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La journaliste et auteure Sylvie Simon est décédée ce vendredi 8 novembre 2013, à l´âge de 85 ans. - See more at : http ://www.ouvertures.net/la-journaliste-sylvie-simon-est-decedee/#sthash.w5hy6AMq.dpuf

 

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