« Nouvel Âge » : La liste des voies qui peuvent désormais vous causer des ennuis avec la justice


Par Jean-Luc Martin-Lagardette

Les citoyens de la mouvance baptisée « nouvel âge » deviennent des ennemis publics aux yeux du pouvoir. Voici un « Lexique », produit par la Miviludes, de thèmes, de produits et de démarches qui peuvent dès maintenant jouer contre vous en cas de procès.

 


Un extrait du "Lexique à l´usage des intiés" diffusé par la Miviludes aux magistrats.
Cliquez sur l´image pour télécharger la liste entière.

 

Cette liste a été communiquée en 2008 aux magistrats que la Miviludes à « formés » à la problématique sectaire. Les juges ainsi briefés par l’instance officielle de lutte contre la dissidence spirituelle et thérapeutique n’auront plus un avis impartial envers ceux qui passeront dans leurs mains si leur démarche entre dans le cadre de cette liste. Ils auront un a priori négatif qui facilitera les condamnations sans avoir besoin d’approfondir les choses.

 

Bien évidemment, le président de la Mivildes, Georges Fenech, étant lui-même un ancien magistrat, prend bien la précaution de dire en préambule du lexique qu’il ne s’agit pas de jeter le « discrédit » sur ces approches. Il écrit que l’insertion de ces mots dans le lexique s’explique par le fait que « certains mouvements coercitifs ( !) ou de type nouvel âge [sont] à l’affût de ces produits dits "tendance" ».

 

N´empêche, il suffira d´être un pratiquant d´une de ces voies pour être désormais suspect... Les mairies, par exemple, auront des réticences à louer leurs salles pour ce type d´approches. Les associations dites anti-sectes s´en servent déjà pour faire peur aux parents ou aux organisateurs d´événements. Bref, on est en train de monter les Français les uns contre les autres sous le prétexte de lutter contre les "dérives sectaires". Le prétexte est légitime ; la méthode, elle, est inique.

 

Exemple de formation régulièrement organisée par la Miviludes pour "briefer" les juges sur la question des "sectes", sans tolérer la moindre procédure contradictoire qui permettrait à ces soi-disantes "sectes" de s´expliquer. Un déni de justice en plein coeur de la "Justice" française...

 

Vous serez étonné de voir dans cette liste noire nombre d’approches aujourd’hui très répandues dans le pays. Mais il faut le savoir  : une guerre est en effet menée depuis quelques années en France contre les voies différentes et (parfois) contestataires de l’ordre établi. Cette guerre est particulièrement vive dans le domaine de la spiritualité et de la santé. Sont visés  : les citoyens proches de la mouvance dite "nouvel âge", les minorités spirituelles, des écolos/végétariens hors partis, des familles éduquant leurs enfants chez elles, les partisans des médecines douces, bref, toute une panoplie de citoyens engagés sur des voies nouvelles ou inhabituelles et qui dérangent les monopoles en place.

 

Leurs principaux adversaires sont la Miviludes, l’Unadfi, le CCMM, le Gemppi, le conseil de l’ordre des médecins et le ministère de la santé qui, avec le soutien de la plupart des grands médias, taxent leurs ennemis de « sectes » ou de « groupes à caractère sectaires » pour effrayer les "honnêtes gens" et les mettre de leur côté sans avoir besoin d’apporter des preuves de leur culpabilité.

 

Et ça marche très bien.

 

Ces gardiens de l’Ordre fonctionnent ainsi sans avoir à rendre des comptes à personne, sans laisser à leurs accusés le droit de se défendre. En effet, ils ont réussi à instrumentaliser la justice, dont ils « forment » les magistrats au moyen de rapports mensongers et diffamatoires.

 

Jamais ces mouvements ou ces personnes ne bénéficient de tribunes impartiales où elles pourraient s’expliquer ou démentir les calomnies portées à leur endroit.

 

Tout le monde s’en satisfait, y compris les belles âmes soucieuses de défendre les droits de l’homme. Tout le monde, sauf ceux qui connaissent les dessous de cette guerre honteuse et ceux qui en souffrent. Et ce peut être n’importe qui. N’importe qui, n’importe quel groupe peut du jour au lendemain être mis au pilori comme « secte ». Il suffit que la Miviludes le dise pour qu’on la croie, sans qu’elle ait à donner la preuve de ses affirmations, sans qu’elle ait accordé la moindre possibilité à ses cibles de répondre à ses accusations.

 

Tant que ce sont les autres qui sont attaqués, on laisse faire  ; pire, on applaudit  !

 

Mais, quand ça vous tombe dessus, vous tombez des nues  : impossible de vous expliquer, vous devenez ennemi public. Et n’avez plus de recours dans le pays.

 

Beaucoup ne me croiront pas, tant cela paraît extravagant. En tout cas, j’aurais informé, prévenu...

 

> Les principaux termes répertoriés dans cette liste sont publiés ici.

 

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