La parution du livre « Jésus thaumaturge » de Bertrand Méheust et l’époque de Noël sont une bonne occasion de revenir sur les « miracles » opérés par Jésus il y a deux mille ans et sur ceux qui interviennent dans la société contemporaine.
Des « miracles », il s’en passe tous les jours. Et pas seulement suscités par les « saints » de l’église catholique, comme celui tout dernièrement attribué à « Mère » Teresa. Ceux-là, entrant dans un cadre reconnu, sont seulement mieux médiatisés…
Les phénomènes dont je veux parler sont une foultitude de guérisons inexplicables, de coïncidences étonnamment propices, de synchronicités fécondes, etc., que beaucoup de gens rencontrent dans leur existence.
Parmi ces phénomènes, certains sont le fruit de demandes ou d’actes de foi clairement et délibérément formulés. Mais ils ne font pas la une des journaux car intervenant chez des personnes mettant en œuvre des approches non reconnues celles des guérisseurs, des magnétiseurs, des barreurs de feu, de certains inspirés, naturopathes, etc., ou chez des personnes sans statut particulier, des individus comme vous et moi qui, par la grâce d’un élan de générosité, ont vu leur prière exaucée.
Energie insaisissable
Certaines de ces guérisons sont spectaculaires sauf qu’aucune caméra ne vient les enregistrer. Mais elles sont très nombreuses. Signe que beaucoup se découvrent une sensibilité pour une Energie insaisissable mais dont les impacts peuvent se rendre tout à fait tangibles dans notre existence quotidienne.
Mais de quoi s’agit-il ? Dans un livre paru récemment, Jésus thaumaturge, le philosophe Bertrand Méheust analyse les miracles de Jésus avec le filtre de la parapsychologie. Il confronte ce que l’on sait du Galiléen au corpus des sciences psychiques qui ont étudié les plus étonnants thaumaturges modernes.
Explorant la frontière entre humain et divin, il revisite ainsi les miracles de Jésus, souvent escamotés par l’Eglise.
Comparant les actes des laïques et ceux produits par Jésus, il note une différence essentielle : ce dernier « est habité par Dieu et que ses actes racontent une histoire et ont un sens d’édification et d’enseignement. La spécificité de Jésus c’est son calme, son assurance. Il n’est jamais en transe et est sûr de son geste. Pour l’auteur, le mystère le plus profond, c’est de savoir comment un homme d’apparence aussi équilibrée a pu se dire le Messie, le Fils de Dieu ».
Phénomène « guérisseur » et phénomène « christique »
Donc, hormis les phénomènes hors norme et dès lors encore plus sujets à caution (marcher sur l’eau, résurrection…), les miracles de Jésus et ceux des guérisseurs d’aujourd’hui sont tout à fait semblables. A ce détail près que nos sorciers modernes parlent rarement de Dieu et n’insèrent pas leurs interventions dans une histoire édifiante pour engager le malade dans la voie du Bien.
C’est la dimension christique de Jésus qui fait la différence.
Comment aujourd’hui interpréter cette caractéristique si particulière du fils de Marie et de Joseph/fils de Dieu ? Il n’y a toujours pas de consensus entre ceux qui voient en lui un guérisseur mystique, un homme inspiré par Dieu, un homme moitié Dieu-moitié homme, etc.
Vous, lecteur, comment voyez-vous les choses ?
Personnellement, je propose une approche philosophique originale qui, si on la suit, permet de d’interpréter de façon cohérente à la fois le phénomène « guérisseur », répandu chez les hommes, et le phénomène « christique », propre à Jésus (et à quelques autres). Cette approche concerne la nature de l'esprit. Elle s’appuie sur l'idée que la conscience est une et qu’elle contient en elle les oppositions absolues (par exemple esprit/matière, fini, infini...)
Le développement de cette thèse fera l’objet d’un prochain article. Avec une étude de vos réactions.
Pour bien interpréter Jésus il faut s’en tenir à ce qu’il dit . Le Christ est celui qui vient révéler la source de toute inspiration et action bénéfique. Les guérisseurs utilisent une énergie et s’en font un pouvoir dans le bien ; ils se font utilisateurs d’une ressource incluse en notre nature, et de ce fait appartenant au principe créateur ( Dieu ). Il en existe d’autres mais Jésus utilise celle-là parce qu’elle est la plus rapide pour ôter la souffrance, ce qui s’inscrit dans sa mission affichée qui est de ramener l’harmonie , prouvant ainsi qu’elle est possible, et d’enseigner aux hommes leur raison d’être . ( CQFD ) .
CHRISTIANISME :
» L’acte d’ Aimer est un naturel , mais qui peut et doit être développé ; il sous-entend : ouverture , objectivation , empathie , intéressement , émerveillement , compassion , sentiments, activité , don de soi , investissement personnel , etc …… Il révèle l’humain, notre valeur d’humain ; l’ amour est le fructificateur ( et le fécondateur ) de nos vies , à savoir qu’avant d’ être des corps nous sommes des entités spirituelles, des coeurs à éveiller ( par nos soins ) ; tout concorde et le christianisme porte la révélation de ce message . C’est notre spiritualité , celle vers laquelle tout converge , expression de la trame du monde . » Patrick J.