Ce livre Ils ne m´ont pas sauvé la vie (Toucan/TF1 Entreprises, 2009) a été rédigé par un journaliste, n°3 de la rédaction de TF1. Il raconte le parcours tragique d’Evelyne Marsaleix, jeune femme atteinte d’un cancer du sein et décédée – selon le journaliste – suite à l’emprise d’un médecin « chef de secte ».
Le problème est que cette thèse, qui fut celle de l’accusation devant la justice, a été invalidée lors du jugement, définitif, d´appel (voir mon article dans Ouvertures). Ainsi, bien que totalement et officiellement blanchi, le médecin en question, qui ne peut se défendre parce qu’aujourd’hui décédé, est toujours présenté comme un dangereux gourou par l’auteur du livre.
Dans un documentaire réalisé par le Cicns, Centre d´Information et conseil des nouvelles spiritualités, je suis interviewé à ce sujet. J´y explique notamment pourquoi, à mon sens, journalistiquement, l´attitude du rédacteur en chef adjoint de TF1 et auteur du livre est inacceptable.
>> Dans cette autre interview, toujours par le Cicns, j´explique que la lutte nationale contre les dérives sectaires, indispensable pour protéger les citoyens les plus faibles, est devenue elle-même une pratique bafouant les droits les plus élémentaires des citoyens. La Miviludes, dont l´objet est légitime dans son principe, s´est ainsi érigée en organisme officiel de discrimination des minorités spirituelles et thérapeutiques. Son fonctionnement, opaque, arbitraire, violent et uniquement à charge, n´est contrôlé par personne. Pas même par les médias. Elle détruit des existences sans que cela ne pose de problème ni aux intellectuels, ni aux politiques, ni aux organismes chargés de lutter contre les discriminations.