Entendu ce matin sur France Inter : « Alcool, tabac, on ne peut pas se laisser emmerder comme ça par les politiques de santé publique ! On est libres ! Soyez libres ! »
Capture d´écran "Le Grand Journal" |
Ces propos désolants, qui dénotent une conception bien pauvre de la liberté (assimilée à « j’ai le droit de faire n’importe quoi »), ont été tenus par quelqu’un à qui l´on vient d´accorder une audience sans mesure : Michel Houellebecq, prix Goncourt 2010.
Ce même jour, l´Institut national du cancer (Inca) publie une étude se réjouissant de la baisse de la mortalité par cette maladie mais déplorant l´augmentation des cancers du poumon chez les femmes pour cause de tabac.
La liberté de subir ses propres dépendances mortelles peut-elle encore être appelée "liberté" ?