Enquête & Débat interviewe le directeur du magazine Nexus


Par Jean-Luc Martin-Lagardette

Le magazine Nexus tire aujourd’hui à 40 000 exemplaires. Disponible en kiosque, il aborde toute une série de sujets atypiques ou étranges, peu abordés dans les grands médias. Jean Robin, qui anime le magazine Enquête & Débat, l’a interviewé. Deux extraits ici, l’intégrale du texte là.

 

E & D - Pensez-vous que le débat “démontrer scientifiquement l’existence du paranormal” soit un débat interdit et si oui pourquoi selon vous ?

D D - Nous sommes passé du dogme religieux au dogme scientifique, mais c’est toujours un dogme, qui supporte donc assez mal les exceptions qui contredisent la règle. C’est toujours pareil, la peur. L’inconnu, l’incompris fait peur, c’est naturel. Or, les scientifiques sont justement là comme l’étaient les religieux pour nous rassurer sur le monde mystérieux qui nous entoure. Et puis, les savants ont besoin d’ignorants pour être considérés comme tel, alors que les ignorants n’ont besoin de personne pour l’être. Idem pour les médecins, qui ont besoin de malades pour être médecins, alors que les malades n’ont pas besoin de médecins pour l’être, idem pour la police et les voleurs, etc.

 

-  Vous tirez actuellement à 40 000 exemplaires. C’est beaucoup pour un magazine indépendant. Quels sont vos objectifs à court, moyen et long terme ?

- Oui, c’est un beau résultat, celui d’une croissance de 15 % par an et un redoublement des investissements depuis notre retour inattendu dans les grâces de la commission paritaire. Pour être franc, tant pis si cela ne fait pas sérieux, mais nous n’avons en fait aucun objectif chiffré. Seule nous anime la passion d’offrir une information propre à rendre moins brutaux les changements cruciaux auxquels est confrontée notre humanité. Mieux vaut bousculer en amont les a priori, les idées toutes faites et les dogmes avant d’être confronté aux conséquences de leur effondrement inéluctable. Les bons chiffres, c’est la conséquence, la cerise sur le gâteau, une merveilleuse récompense du lectorat à notre travail, la garantie de pouvoir continuer à faire plus et mieux, mais en aucun cas un but en soi.

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