Connaître

L’autocritique et la transdisciplinarité pour servir l’éthique


Par Brigitte GALAS

Dans le cadre de cette mise en valeur de l’éthique professionnelle soutenue par le Rotary, Jean-Luc Martin-Lagardette, essayiste, était invité par le District 1690 du Rotary international à présenter une conférence sur le thème « l’Éthique prime-t-elle sur le savoir ? »

Affiche sur la conférence du 20ème anniversaire concours de l'éthique professionnelle - L'éthique prime-t-elle sur le savoir ?

Invitées à s’adapter aux implications philosophiques de la physique quantique et à l’explosion des fake news, les futures élites doivent opérer une véritable « révolution cognitive ». Elles pourront ainsi mesurer, tant par leur expérience personnelle que professionnelle, l’impact sociétal de leurs propres choix éthiques.

Le défi de la vérité des connaissances

L’objectivité absolue n’existant pas, la recherche de la vérité des savoirs s’impose aujourd’hui d’une manière accrue au regard de la complexité du monde. Le choix de l’éthique apparaît comme essentiel. Le conférencier a montré l’intérêt qu’il y a à être critique vis-à-vis de soi-même, à réfléchir aux conséquences de son comportement.

Il a également rappelé l’enquête participative qu’il a été le premier à organiser avec des internautes, en qualité de journaliste, afin de donner plus de visibilité à la contradiction et à la diversité des points de vue, enrichissant la qualité de l’enquête sur l’obligation vaccinale.

Au cœur de l’éthique, la logique du tiers inclus

Il a montré à l’auditoire l’importance d’approfondir ses connaissances, de les adapter au contexte, de considérer la perspective avant d’argumenter, afin d’accéder au plus proche de la vérité et de ne pas simplement se contenter de « respecter les faits » comme le propose la nouvelle Charte mondiale des journalistes signée en 2019. 

Photo de la conférence

On peut déterminer plusieurs niveaux de réalité. Il existe un état des choses objectivables indépendamment du processus de connaissance (physique classique), un second  état de choses inséparable de ce processus (physique quantique), un troisième créé en connexion avec le processus de connaissance (philosophie, art, religion).

Le tiers inclus est le tiers caché, celui qui conduit à la lumière de la connaissance. D’où l’importance du « savoir être », du « savoir faire » et du « savoir devenir ». C’est la logique expliquée dans le livre qu’il vient de publier « Voir la Conscience, une science de la liberté » (L’Harmattan 2024). Un livre qui représente un parcours initiatique pour le chercheur authentique et honnête, qui peut remonter à la source de sa propre conscience et ainsi mesurer l’infinie liberté dont il dispose, le lieu intime où l’esprit et la matière ne font qu’un.

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