De la tolérance à l’amour fraternel

Accueillir l’énergie d’amour pour guérir les hommes et les nations


Par Brigitte GALAS

À l’occasion de l’anniversaire de la naissance du Mahatmat Gandhi, l’Association Réunionnaise des Relations et Créations Culturelles (ARRCC) a organisé une Grande Nuit Méditative sur le thème de l’« Ahimsa » et de « La Tolérance », dans la nuit du 28 au 29 septembre 2024 à Saint-Paul de La Réunion.

Voici la vidéo de la communication de Jean-Luc M-L :

Visioconférence "De la tolérance à l'amour fraternel"

Dans ce cadre, Jean-Luc M. Lagardette, auteur de « Un Amour de Thérèse », a présenté sa communication en visioconférence  : « De la tolérance à l’amour fraternel ». Il a offert en méditation le message de la « petite » Thérèse de Lisieux qui selon lui, rejoint et complète celui de Gandhi. Ces deux personnages contemporains l’un de l’autre, ont en effet vu leur pensée bienveillante influer sur le destin des hommes et du monde.

Une éthique personnelle et universelle

Par son témoignage dans le best-seller mondial « Histoire d’une âme », la sainte partage son éthique, à savoir la priorité qu’elle donne au perfectionnement de soi par amour pour Dieu dont elle ressent la proximité.

Soucieuse de « charité fraternelle », elle est attentive à la petite voix de son Aimé en son cœur. Transparaît ainsi dans la diversité de ses écrits le sentiment amoureux qu’elle voue à Jésus, son Dieu, à qui elle demande sans intermédiaire humain de lui apprendre la science de l’amour. Cet élan du cœur de Thérèse vers son Époux divin qu’elle veut combler, a troublé le conférencier par sa portée, à savoir le lien spirituel avec l’invisible qui désormais lui apparaît comme indispensable. Mais si la carmélite voulait rester « petite », elle avait aussi pour ambition de devenir une « grande sainte ». C’est pour cela qu’elle a choisi de faire confiance à son Époux divin, se délestant de toute culpabilité  : « Vivre d’amour c’est bannir toute crainte tout souvenir des fautes du passé, de mes péchés, je ne vois nulle empreinte, en un instant l’amour a tout brûlé ». C’était sa vision, son enseignement.

Gros plan sur le visage de Sainte Thérèse de Lisieux

La confiance dans le Verbe

Cet enseignement a vu le jour lorsqu’elle est devenue responsable des novices du Carmel. L’auteur évoque la découverte par Thérèse de parler directement au nom de Dieu, selon l’inspiration qu’Il lui donne  : « Je suppliais le Bon Dieu de me mettre à la bouche des paroles douces et convaincantes, ou plutôt de parler lui-même par moi ». Elle affirme avoir voulu prendre directement « l’ascenseur » pour se mettre dans ses bras, prendre sa main et lui permettre de transmettre ses trésors. Lorsque les novices dont elle était responsable ont cru qu’elle voyait dans leur âme, elle a compris que les paroles ne venaient pas d’elle, mais bien de Lui. Qu’est cette parole, si ce n’est le Verbe, tel qu’évoqué dans la Bible  ?

Le conférencier, qui s’intéresse à la façon dont le Verbe peut guider l’intelligence et la sensibilité de chacun, exprime son attachement à la sainte en l’imitant, à savoir en faisant confiance au Divin pour accueillir ses mots, sa bénédiction pour l’assemblée. Car pour lui, la parole qui instruit et guérit est l’Énergie universelle grâce à laquelle les hommes, par leur comportement, peuvent faire de leurs différences, non des motifs de haine et de guerre, mais de belles occasions de s’enrichir mutuellement et de grandir dans la joie.

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