Témoignage : à Nantes, elle affirme ne presque plus manger


Par Jean-Luc Martin-Lagardette

Isabelle Hercelin, 44 ans, a cessé de manger de la « nourriture terrestre » en septembre 2009.  Après 10 mois de nourriture « lumière », elle dit remanger seulement quelques graines et des algues une à deux fois par semaine. Après Henri Monfort, que j´avais interviewé pour Ouvertures, je l´ai interrogée. Comme lui, elle vit à Nantes. Comme lui, elle se dit thérapeute en énergétique. Comme lui, elle se nourrit « autrement ».

 

« Je laisse mon corps me guider, j’écoute ses besoins et mon intuition. Je n’ai plus besoin de nourriture solide mais je reste dans la souplesse, pour le plaisir de grignoter de temps à autre. Beaucoup de gens font cela comme un idéal à atteindre. Pas moi. Cela peut être dangereux.

J’y suis arrivée progressivement. Toute petite, déjà, je n’aimais pas la viande, le poisson et les laitages. Mes parents ne connaissaient pas une autre façon de se nourrir (végétarien par exemple), alors, disciplinée, j’ai mangé une nourriture classique jusqu’à mon départ de la maison familiale.

A l’âge de 17 ans, j’ai pu manger différemment et plus en plus allégé. Faire les pauses que mon corps réclamait. Ce n’était pas des jeûns, car ne me « privais » pas de nourriture durant ces périodes, je devais déjà me nourrir de l’énergie de Vie. J’avais rencontré une femme qui tenait un magasin diététique bio. Elle m’a appris le végétarisme, le végétalisme, etc. J’étais enchantée : j’adorais les goûts ! J’ai alors cheminée seule, avec des pauses alimentaires de plus en plus fréquentes et longues, avec des monodiètes de plusieurs jours. Physiquement comme psychologiquement, j’allais de mieux en mieux.

Ma profession ? J’étais secrétaire. Je continue un peu et arrêterai bientôt. Maintenant, je suis auto-entrepreneure en "psychologie énergétique appliquée" : c’est ainsi que j’ai été classée par l’administration ! Je fais un travail global de rééquilibrage. L’énergie de vie me nourrit. Elle m’apporte la joie de vivre et me permet de m’émerveiller au quotidien. Elle guérit le corps et tous les plans de l’être. C’est la seule et unique énergie de l’Amour.

 

J’ai eu, dans le passé, deux grosses dépressions : je ne trouvais aucun sens à ma vie. Depuis, Je trouve que c’est une grâce d’être tout simplement en vie ! J’ai été mariée et ai une fille et une petite fille. Je reçois ma famille régulièrement à qui je fais à manger normalement. Quand je réunis des amis, chacun amène un plat.

Au début, je n’ai rien dit sur ma démarche. Quand j’ai commencé à m’extérioriser, à faire par exemple des conférences sur le sujet, cela a provoqué un peu d’effroi dans mon entourage. Puis on a vu que j’étais en excellente santé, que j’étais heureuse, etc. Ma mère m’a fait confiance. Mon frère aîné a réagi assez violemment au début. J’en fus très éprouvée. Mais cela m’a permis de me libérer de l’attente par rapport à la famille. Ma fille ne comprend pas comment je peux me passer de manger tellement c’est un plaisir pour elle.

Je n’ai rien à prouver, je témoigne simplement de mon expérience. Dans mes ateliers, je parle de la nourriture avec beaucoup de bienveillance. L’essentiel n’est pas manger/ne pas manger, mais de se nourrir chacun selon ses vrais besoins. Je ne souhaite pas entrer dans un protocole d’études scientifiques. Je n’ai pas envie d’être un cobaye. J’ai rencontré un médecin qui fait des recherches dans le domaine de la nourriture "énergétique". Il suit plusieurs personnes et commence à voir des points communs entre elles. Cela servira certainement à découvrir un peu plus les merveilles de l’Etre Humain.

Pour moi, cette approche est une évidence. Environ 15000 personnes dans le monde, la mène sans que personne ne le sache. La nature nous a créés pour expérimenter tous les possibles. Manger en fait partie. Les gens mettent beaucoup de limites, de croyances, dans toutes les cultures.

Je ne sais pas encore pleinement où je vais. Je vais cesser les conférences et me mettre à écrire. Ce qui se dessine pour moi, c’est de permettre à chaque être qui vient vers moi de reprendre le contact avec sa splendeur, sa dignité d’être. D’avoir un regard d’amour sur lui-même, sur son entourage et dans son quotidien. En fonction de l’objectif des personnes que j’accompagne, je les aide à se nourrir autrement, mais surtout, à retrouver concrètement la merveille qu’ils sont, et se sentir heureux et libres, conscients et présents dans leur quotidien. »

 

>> Le site d´Isabelle Hercelin (hébergé par le site de Yann Franch).

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