Institutions

La Cap LC reconnue comme ONG consultative auprès de l’ONU


Par Jean-Luc Martin-Lagardette

Le bureau du Conseil économique et social (Ecosoc) a attribué le «statut consultatif spécial» à la Coordination des associations et des particuliers pour la liberté de conscience (CapLC/Freedom of Conscience) le 26 juillet 2016 sur recommandation du comité des organisations non gouvernementales de l’ONU.

Le 26 juillet 2016, la Coordination des associations et des particuliers pour la liberté de conscience (Cap LC/Freedom of Conscience) a obtenu le statut d’ONG avec statut consultatif spécial auprès de l’ONU. Ce statut permet à l'association et à ceux qu’elle représente de faire entendre leur voix à l’ONU. L’association pourra également être consultée dans ses domaines de compétence.

Thierry Bécourt, président de la Cap LC.

Pour Thierry Bécourt, président de la CapLC, « ce statut marque la reconnaissance de l’action que l’association mène depuis 2001 en faveur des minorités de conviction. Depuis une trentaine d’années en France, un certain nombre d’activités et de groupes, qualifiés péjorativement de « sectes », ont fait l’objet d’attaques de la part d’associations militantes, vite relayées par les pouvoirs publics.

» La CapLC est née d’un refus de cet état de fait, conduisant à la reconquête active du plein droit à l’existence et à la libre expression pour tous ces groupes et individus attaqués. Dans ce but, nous nous appuyons sur une charte (accessible sur notre site) qui met en avant un esprit de responsabilité dans le respect des lois existantes, car nulle société ne peut fonctionner sans un minimum de lois.

Pluralisme culturel

» Nous agissons, disent les statuts de l’association, pour faire changer ou abolir toute loi qui porterait atteinte à l’existence même des groupes minoritaires religieux, spirituels ou philosophiques, ou qui empêcherait la libre expression de leurs idées ou de leurs croyances […] ; pour promouvoir un vrai pluralisme culturel, en nous appuyant sur la Convention européenne des droits de l’homme de 1950, la Constitution Française de 1958 et la loi de séparation des Eglises et de l’Etat de 1905 ».

La CapLc est interpellée par « tous comportements portant atteinte à la liberté de pensée et de conviction. Elle veille à ce que soient respectés les droits de conscience et d’expression des créatifs culturels, des alternatifs et des prétendus « complotistes », des étiquettés « sectaires », des soit disant « charlatans » (en réalité souvent des thérapeutes innovants), bref de tous ceux qui pensent et agissent hors de la norme. Elle défend les victimes du système injuste et discriminatoire mis en place en France contre les minorités spirituelles pacifiques ».

L’association remettra régulièrement des rapports à l’ONU au sujet des dérives et abus constatés dans ce domaine.

> coordiap.com

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